En route pour Brasilia


( du 5 juillet 2016 au 18 juillet 2016)

 

Nous voici en route pour Brasilia mais auparavant nous cherchons une station-service avec un écran télé et on se donne rendez-vous avec « Les cinq roulent en Carrosse » que nous n’avions pas revu depuis Ushuaia. Les enfants retrouvent leurs copines et s’amusent comme des fous à l’aire de jeux tandis que les parents ont squatté la télé du bar : mais pas de problèmes on est au pays du football.

 

Une excellente après-midi pour les petits et les grands mais après des échanges de bons plans chacun poursuit sa route jusqu’à la prochaine fois.

 

Pour rejoindre Brasilia, nous décidons d’emprunter la BR 070 : je vous explique BR au Brésil, c’est comme RN chez nous, cela veut donc dire route nationale. J’avoue que le chauffeur râlait contre le copilote qui se demandait ce qu’ils faisaient dans cette galère. Mais tout avait bien commencé. Une belle route asphaltée, puis on ne sait pas pourquoi, un virage en descente et un « pont » en terre. L’asphalte reprend puis … les images parlent d’elles-mêmes. Tout ceci sur une cinquantaine de kilomètres tout de même. Là où cela ne fait pas rire, c’est quand la route se rétrécit, que les arbres font une haie d’honneur et que tu vois arriver une voiture en face. Tu comprends vite aussi pourquoi tout à coup il n’y a plus de camions sur la route.

 

Nous arrivons à Brasilia en début d’après-midi et nous offrons un tour de l’Avenue principale avant de rejoindre notre bivouac au parc de la Cité. Il est très facile de circuler et de stationner dans Brasilia et c’est agréable car, en général, les villes c’est plutôt galère en camping-car.

 

Nous visiterons la ville à vélo. Brasilia est construite sur un plateau. C’est le seul endroit plat du Brésil que nous ayons traversé. Des pistes cyclables sont aménagées.

 

Un peu d’Histoire

 

En août 1883, Dom Bosco (saint italien qui naquit en 1815, fondateur de l’ordre des Salesianos) fit un rêve où on lui affirmait que Brasilia était la terre promise.

 

Désignée par André Malraux comme la « capitale de l’espérance », Brasília est née d’un projet qui venait de loin. Car c’est en 1751, au Portugal, que le Marquis de Pombal a suggéré au prince régent la possibilité de transférer la capitale du Brésil, alors colonie portugaise, vers l’intérieur du pays, de façon à peupler cette région et à en assurer le développement. C’est toutefois Rio de Janeiro qui, en 1763, succède à Salvador de Bahia au rang de capitale. Ce n’est que le 9 Juin 1892 que l’astronome et ingénieur belge Luiz Cruls, accompagné de 22 autres spécialistes, se met en route vers le Planalto Central pour une expédition connue sous le nom de « Mission Cruls ». Son but était de démarquer le territoire où devrait être construite la future capitale, tout en recueillant des éléments sur la nature et la population locales.

 

Le 7 Septembre 1922, lors des commémorations du centenaire de l’indépendance du Brésil, a eu lieu la pose de la première pierre de la future capitale, à quelques kilomètres de l’endroit où se situerait Brasília trente-huit ans plus tard. C’est ce qui a été désigné par « Point zéro ».

 

En 1956, le Président Juscelino Kubitschek donne le coup d’envoi à cet ambitieux projet. Avec l’appui du Sénat et du Congrès, il crée la Compagnie d’urbanisation de la nouvelle capitale (Novacap) et présente le projet à l’architecte Oscar Niemeyer. Celui-ci sera chargé des projets des bâtiments et Lúcio Costa, vainqueur du concours public lancé pour le choix du Plan Pilote de Brasília, va donc élaborer le plan d’urbanisation de la future capitale. Fils de Brésiliens en poste à l’étranger, cet architecte est né à Toulon, dans le sud de la France, en 1902. C’est dans les termes suivants qu’il définit plus tard sa conception de Brasília : « Un projet original, autochtone et brésilien, dont les sources d’inspiration sont la pureté de la lointaine ville brésilienne de Diamantina, les perspectives de Paris, les pelouses anglaises de mon enfance, les hauts-plateaux de la Chine et les avenues et ponts de New York ».

 

Sans y avoir directement participé, l’architecte français d’origine suisse Le Corbusier inspire cette entreprise : c’est à ses idées utopiques de constructions mêlées à des concepts sociaux que Niemeyer et toute son équipe souhaitent donner forme.

 

La construction de Brasília a débuté en avril 1956, et la capitale a été inaugurée le 21 avril de 1960 par le President Juscelino Kubitschek De Oliveira. En quatre ans, et à partir du vide du « Cerrado », Brasilia voit le jour.

Le plan pilote et le président
Le plan pilote et le président
Brasilia vue de la Tour de télévision
Brasilia vue de la Tour de télévision

Après la culture nous nous accorderons un peu de détente.

 

Alors que nous allions quitter Brasilia, on entend frapper à la porte du camping-car.

Marly, Mel et Leo nous invitent chez eux où nous passerons quelques jours. Mel, qui à l’âge des enfants parle le français.

 

Ce sera l’occasion de découvrir d’autres éléments de la ville et de la culture brésilienne.

 

Découverte du marché de de Brasilia

 

Découverte du centre culturel Banco do Brasil et ses différentes activités

Baignades

Sans oublier la dégustation de la meilleure capirinha du monde !

Mais voilà, toutes les bonnes choses ont une fin et nous devons poursuivre la route. Nous suivons les conseils de Léo et Feijo et prenons la direction de La Chapada Diamantina et Salvador.

Nous avons adoré Brasilia et Marly nous a emmené voir le Lycée français de Brasilia. Hum, je crois que je pourrais m'y plaire ! Il ne me reste plus qu'à apprendre le Portugais mais c'est en bonne voie : je me débrouille en Portugnol !

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