Le Pantanal


(du 19 juin 2016 au 5 juillet 2016)

 

Nous entrons au Brésil à Corumba et plongeons dans Le Sud du Pantanal. Le Pantanal est le plus grand marécage du monde. Il a une superficie représentant 1/3 de la France métropolitaine.

 

En entrant nous avions le choix entre une belle route asphaltée ou l’Estrada Parque Pantanal, un chemin de terre, une barge et des ponts sur 70 kilomètres.

 

Devinez notre choix ! Vous allez finir par croire que l’on aime se faire mal. Eh bien non c’est tout le contraire. Grâce à ce chemin de terre, nous avons rencontré beaucoup d’animaux, notamment des oiseaux. (Daniel, tu ne peux pas faire l’impasse sur le Pantanal !)

 

Nous avons traversé la rivière avec la dernière barge de la journée d’où nous avons contemplé le coucher du soleil et bivouaqué seuls au monde sur cette route.

 

Du pur bonheur ! Notre rencontre avec le Brésil se passe plutôt bien.

 

Après cela nous nous accordons une journée « détente » à la Fazenda San Francisco : 3 excursions dans la journée pendant lesquelles nous verrons plein d’animaux.

 

Pêche sur la rivière

 

Excursion de jour

 

Excursion de nuit

 

Pour se remettre de nos émotions, nous prenons la direction de Bonito et de son auberge de jeunesse.

 

On y fait des rencontres improbables :

 

Un couple d’allemand, Pia et Holger qui connaît Vallon Pont d’Arc mieux que nous car il y vient régulièrement depuis 30 ans !

 

Un couple de jeunes français, Adrien et Marie, jeune professeur de Lettres qui vient d’être nommée dans l’Académie de Grenoble.

 

On goûte la Capirihna pour se consoler du Brexit, et entre Allemand, Italien et Français, on refait le Monde et l’Europe en anglais en attendant de se mettre à l’Esperanto ! Au petit-déjeuner, je console un jeune anglais qui pleure à cause du Brexit.

 

L’ambiance à l’auberge est sympa, alors on s’y attarde.

 

Les enfants profitent de leur semaine de vacances : jeux, piscine, parents plus cools…

 

On assistera à l’arrivée de la flamme olympique.

 

Et on descendra une rivière avec masques et tubas pour admirer les poissons. Même moi, j’ai descendu la moitié du parcours.

 

Arrivée rafraîchissante pour Philippe.

 

Bon il nous faut partir maintenant. Arrêt à Campo Grande, la Capitale du Mato Grosso do Sul car on va tenter de remplir la bouteille de gaz française à l’usine Copagas. Le problème des grandes villes est de trouver un bivouac relativement tranquille et sûr. Je vois sur la carte qu’il y a un Ibis et un Novotel. On se gare sur le parking du Novotel et on demande l’autorisation d’y passer la nuit. On en profite pour visiter le musée Dom Bosco.

 

Le lendemain matin, on prend la direction de l’usine de gaz qui se trouve à l’autre bout de la ville. Alors que Philippe a les yeux fixé sur ses rétros et sur la route et moi sur la carte, une voiture nous fait signe de ralentir et nous demande d’où l’on vient, ce que l’on fait et si on accepte une interview. On est sur une avenue qui fait deux fois quatre voies. Les journalistes nous guident vers une station-service.

 

La suite est dans le lien :

Voilà, le début de notre célébrité au Brésil.

 

Après cette interview nous filons vers l’usine car il est 11H30. Le responsable ne fait aucune difficulté pour remplir la bouteille française et était presque déçu que la deuxième soit pleine. Nous sommes super contents car même si ici on n’a pas besoin de chauffage ni d’eau chaude avoir du gaz c’est confortable.

 

Bien maintenant on peut prendre la direction du Nord. Il reste 700 km à parcourir pour rejoindre Cuiaba, la capitale du Mato Grosso et porte d’entrée vers le Pantanal Nord.

 

A Cuiaba nous ferons un arrêt technique chez Iveco : changement du rétroviseur qui avait souffert au Parc Monte Leon et changement du radiateur qui n’a pas aimé le ripio.

 

Atelier mécanique à la station-service de Poconé avant de se lancer sur la Transpantaneira, route de 145 km et 122 ponts en bois qui aboutit au petit port de Port de Porto Joffre.

 

Nous voilà partis pour une journée de route en terre. Arrêts photos, arrêt pique-nique et nous bivouaquons à 10 km de notre point d’arrivée, au bord de la route afin de profiter du lever de soleil seuls au monde.

 

Lever de soleil

On retrouve nos amis Allemands pour faire une excursion en bateau à la poursuite du jaguar.

 

Nous prenons la direction du retour et oui cette route n’a pas d’issue, il faut donc faire demi-tour. Nous décidons de bivouaquer une deuxième nuit au milieu de nulle part et nous élirons domicile sous un pont … mais quel pont !

 

Veillés par San Francisco.

Le lendemain nous nous arrêtons dans une Pousada pour faire une balade à cheval avant de quitter cette magnifique région.

 

Il paraît que la France est en ½ finale de l’Euro contre l’Allemagne ! On espère voir cette demi-finale avec les « 5 roulent en carosse » que nous devons croiser entre ici et Brasilia.

 

Laure ne quitte plus Harry Potter et Hadrien  Le club des cinq.

 

Nous quittons Le Pantanal en direction de La Chapada Dos Guimaraes. La route est très belle. Comme nous le découvrirons au fur et à mesure le Brésil est très vallonné et nous passons rapidement de 150 m à 850 m d’altitude. Nous admirons le travail de la nature.

 

Montagnes travaillées par l’érosion

 

Cascades

 

Mirador du Morros dos Ventos (on a le même point de vue juste avant à l’entrée de la ville)

 

Lors d’un arrêt à la station-service, une dame nous interpelle et nous demande si nous sommes bien la famille qui est passée à la télévision. La conversation s’engage. Nous sommes désormais célèbres dans le Mato Grosso !

 

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